Mal de dos, des solutions...
La viellesse, la saison... et à la fin un immense mal de dos, encore une fois !! Pourquoi ? Comment ?
Mal de dos Numéro 1 : le psoas
Le psoas illiaque est un muscle, et celui ci est sournois il peut s'inflammer. Pour moi cela a été marqué par un énorme mal dans le bas du dos, qui m'a couché quasi une semaine. Quelques causes probables de l'inflamation :
- Chocs répétés, sauts dans les canyons dans mon cas
- Déshydration avec effort
- Ski de randonnée, quand on soulève son ski. Cela résulte soit d'un mauvais geste, soit du fait de faire la trace en grosse poudre
- Mauvais hygiène de vie pour la récupération , boire des bières tout les jours pendant la saison dans mon cas !!
- Abdominaux ou gainage mal faits en creusant le dos
Et quelques solutions :
- Arreter les causes probables de l'inflammation
- Etirement actif : variante de la posture du guerrier en yoga.
- Etirement passif : couché sur le bord d'une table avec les genoux replié sur la poitrine à l'aide des bras, on vient relacher et laisser pendre une jambe. Une tierce personne peut aider en appuyant sur la cuisse qui pend
Mal de dos Numéro 2 : lombalgie
Une inflammation des lombaires, rien que ça ! Je n'avais même pas identifié que c'était un muscle. Après avoir étiré le psoas tout l'été pendant ma saison de canyon, me voilà de nouveau avec un mal de dos terrible !!! Diagnostique : contracture (géante) des lombaires !
Cause possible :- Mauvais geste qui fait forcer cette zone : pour moi c'est de suspendre les combis !
- Une musculature imparfaite et pas équilibrée (e.g. haut du dos trop développé
- Abdominaux mal faits en creusant le dos
- Etirement lombaires : couché sur l dos , bras en croix, on ramène avec le bras opposé le genoux plié vers l'interieur
- gainage lombaire 1 : couché sur le ventre, on soulève la tete et buste le minimum pour decoller le bout du nez
- gainage lombaire 2 : couché sur le ventre, jambe tendu, point de pieds rempliés vers le tibia, on décolle le minium les points de pieds
- Sur le dos, jambes replié, l'occiput(os du bas de la tete) touchant le sol, on vient plaqué le bas du dos u le sol
- Le meme que précédemment, mais debout contre un mur !
- couché sur la tranche, une main sous la tete, on souléve les jambes tendus 15s, soit en se penchant vers l'interieur (travail des abdos) soit en se penchant vers l'exterieur (travail des lombaires)
- Sous une barre de traction fixé assez basse, les pieds reposant sur le sol, le corps bien en planche (sans creuser le dos) et donc a 45°, on tracte
- un genoux et un bras en appui sur un banc, le dos horizontal droit et play, on vient soulver une altere avec le bras opposé, en ecartant les coudes vers l'exterieur.
Identification du relais
En salle, site école ou sportif, on ne se préoccupe pas (assez) de son relais. Ils sont (presque) toujours reliés, le plus souvent par une chaîne. Il est pourtant toujours judicieux de bien regarder la qualité des ancrages et surtout l'usure du maillon rapide dans lequel on passe notre corde, et au besoin le changer (et oui, il faut prévoir d'en avoir un ou deux sur le baudrier !).
Dans des massifs comme les calanques, on a souvent en haut de voies écoles, 2 ancrages non reliés, mais avec chacun un maillon ou mousqueton. Dans ce cas on réalise sa manip de la même manière que d'habitude, mais en passant la corde dans les 2 maillons à la fois, on relie du coup avec notre propre corde les 2 points.
Dans d'autres pays, il y a d'autres façons de faire, par exemple ça ne se fait pas d'utiliser les ancrages existant pour poser une moulinette : on rajoute son propre mousqueton à vis en haut de la voie pour cela, et le dernier descend en rappel, à méditer pour notre façon de consommer la grimpe...
En grandes voies c'est en général une autre affaire : il faut le confectionner et/ou le consolider soi-même.
Qu'est-ce qu'un relais ?
ce sont deux ancrages reliés ou a relier, pouvant servir à se longer et à partir desquels en sécurité on peut assurer une personne ou descendre en rappel. Il doit même pouvoir encaisser des chutes : on fera alors appel à la notion de facteur de chute et de celle de force de choc pour comprendre l'importance de sa solidité !
Il arrive que le relais soit déjà relié par une chaîne, une sangle, un anneau de cordelette ou corde. Si tout est en bon état on ne s'en préoccupera alors pas.
Relier les points
On différencie généralement le "terrain d'aventure" de la voie "sportive" ou la solidité des points d'amarrage n'est pas la même. Il est plus simple et sûr de relier toujours les points en les triangulant, c'est à dire en répartissant la force exercée sur le relais sur deux les points d'ancrages.
On garde les principes vitaux :
- se longer, avec une longe molle et l'autre tendue
- si besoin, trianguler
- On évite les gros facteurs de choc (1 et 2) sur le relais
Les nouvelles recommandations de l'ENSA ne changent pas vraiment l'assurage du second, mais plutôt du premier de cordée
Vidéo du 31 mai 2017
A noter que c'est utilisé dans beaucoup d'autres pays depuis des années
Et cela ne concerne pour l'instant pas le terrain d'aventure , sauf le fait d'utiliser une corde dynamique pour la confection du relais.
Nouvelles recommandations, à condition d'avoir 1 point du relais béton
- Relier le relais en corde dynamique et non plus en sangle, et surtout pas en dyneema qui casse en facteur 1
- Assurer le premier de cordée sur le relais
- Avec la cordelette on fait un noeud de chaise double,qui peut faire office de primaire
- On a donc 3 'primaires' potentiels : les deux mousquetons de chaque point, le chaise double
Avec Triangulation
La technique la plus simple est de passer deux mousquetons dans chaque point ( que ce soit des plaquettes, broches ou pitons), puis de les relier à l'aide d'une corde dynamique.
Sur cette corde, il convient de faire une vrille ou un noeud (de huit en double) pour pouvoir y clipper un mousqueton. Ce sera sur ce mousqueton qu'on assurera le second, puis le leader en l'utilisant alors comme point de renvoi !
L'angle constitué par la sangle doit être inférieur à 90°, autrement la force qui s'applique sur chaque point devient supérieure ou égale à la force totale et la triangulation inutile et même néfaste.
Les relais sont essentiels lorsque l'on pratique les grandes voies et la montagne, il y a beaucoup de cas particuliers à prendre en compte et ceci n'est qu'une introduction.
Sans Triangulation
On passe le noeud de chaise double dans le mousqueton du haut, et la cordelette molle dans le mousqueton du bas, on l'on va faire un cabestan, pour que cette cordelette soit quasi tendue entre les deux mousquetons.
Assurer le premier de cordée
Traditionnel
Depuis son pontet, comme on ferait en voie école
- Comme d'habitude
- On peut utiliser le point de renvoie du relais pour ne pas être tiré vers le bas en cas de chute avant le premier point
- Si on a de la place (une vire), on peut dynamiser efficacement
- On peut se faire écraser sur le relais (grosse chute ou gros poids du leader), avec un risque non nul de lacher la corde
- Les mesures montrent que ça n'est pas très dynamique pour le leader
Sur le relais
On place cette fois ci l'appareil directement sur le relais, comme si c'était son pontet. Ici l'assurage est dans le noeud de chaise, il n'y aura pas de mousquetons qui se retourne en travaillant mal, avec un port à faux. Et il y aura un léger effet dynamique lors du retournement du noeud vers le haut
- On ne peut pas se faire écraser sur le relais, et donc peu de risque de lacher la corde
- Les mesures montrent que ç'est plus dynamique
- Les noeuds classiques sur la cordelette se defont tres bien
- Le noeud de chaise double est très facile à défaire , même en cas de chute
- Pas comme d'habitude
- On ne peut pas utiliser le point de renvoie du relais, et donc si chute avant le premier point on aura du mal a enrayer la chute car l'appareil sera vers le bas sans frein
Pour pallier à l'inconvénient majeur, il faut assurer jusqu'au premier point avec un demi-cab sur le relais ou au pontet, et changer ensuite pour le frein (qui sera déjà en place) au relais. De cette manière on garde un freinage efficace. Mais dans tout les cas, gare à la chute avant le premier point !
L'assurage du second en grande voie :
Le leader grimpe sa voie normalement avec une corde à double. Arrivé au relais, il se vache à l'aide de sa longe.
Puis il crie "relais vaché" à son second et commence à installer son appareil d'assurage. L'appareil d'assurage s'installe directement sur le relais, on le suspend à l'aide du trou métallique relié à un mousqueton à vis (attention, tout les appareils d'assurage ne le permette pas).
Entre le temps le second qui a entendu "relais vaché" libère la corde (i.e. enlève son appareil d'assurage, crie libre, et s'encorde en bout de corde si ce n'est déjà fait.
Le leader sait maintenant que la corde est libre, il ravale donc la corde en la lovant sur ses pieds ou sur sa longe ; arrivé en bout de corde, son second doit lui crier "bout de corde". Le leader installe alors la corde, dans l'appareil d'assurage, la corde venant du dessous (du second) va passer au dessus dans l'appareil.
Le leader vérifie que l'appareil d'assurage bloque bien dans le sens de la montée, i.e. si le second tombe, la corde doit se bloquer. Une fois le leader certain du sens et après vérification de la fermeture des mousquetons, il crie "quand tu veux".
Le second démarre alors et crie "départ" !!!
Ce sont deux noeuds très proches, mais qui n'ont pas les mêmes utilités.
Le cabestan :
C'est un noeud bloquant, il sert à se longer (i.e. s'attacher en sécurité à un relais). On peut, en grande voie, ne pas emporter de longe, et se longer directement avec la corde et un mousqueton à vis en tressant un cabestan.
Son grand avantage est d'être facilement réglable et de pouvoir le confectionner d'une seule main.
Attention à ne pas le confondre avec la tête d'alouette si on le vrille dans le mauvais sens.
Le demi-cabestan :
Ce noeud là est un frein, c'est à dire qu'on peut assurer une personne avec depuis le haut (au relais) ou le bas. Il est très simple à confectionner et permet de bien dynamiser. Attention ça n'est pas un noeud bloquant, donc pas le droit de lacher la corde.
Il peut également servir de descendeur de secours. On l'évite en général, car le frottement se fait corde sur corde et provoque donc une usure néfaste à la longévité de la corde. De plus il a tendance à vriller les cordes.
On apportera un soin particulier au choix du mousqueton acceuillant le demi-cabestan : un mousqueton large et symétrique conviendra parfaitement.
Un autobloquant est un élèment qui permet de se bloquer sur une corde.Il peut être du type mécanique (shunt) ou confectionné à l'aide d'une cordelette. L'utilité devient évidente en montagne pour
- Ne pas chuter si une pierre nous assomme
- se freiner plus
- lâcher les deux mains pour défaire les noeuds de la corde
- décoincer cette corde décidément très capricieuse
- prendre le temps de chercher le prochain rappel
- penduler
- ...
La cordelette : entre 6 et 8 mm, 1m de long. On en fera un anneau en reliant les deux bouts par un double noeud de pecheur.
Ensuite on confectionne un machard ou un français (la nomenclature change suivant les institutions). On n'utilise plus le prussik qui se bloque trop !
Le français :
Ou un machard :
L'autobloquant doit permettre de descendre facilement, mais surtout de se bloquer si on le lache. On aborde ici une notion de réglage : ce noeud se bloquera plus ou moins selon le nombre de tours effectué, plus il y aura de différence entre le diamètre de la cordelette et celui de la corde, plus il se bloquera !!!
Avant de commencer une descente en rappel, on essaiera donc de faire mordre son autobloquant. Si il ne mord pas assez, on refera un tour de plus. S'il mord trop et coulisse mal ensuite, on enlevera un tour !
Avec l'experience, et l'utilisation de son propre materiel, on arrivera à trouver le bon réglage rapidement !
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